À nos corps
Nos forteresses si fragiles
On se relève avec tant d’aplomb
Les petits matins frêles
Fauteur de troubles, lanceurs d’hameçons
Pour ferrer le réel
Même si les forces nous abandonnent
Nous somment
De nous mettre à genou
On joue les trouble-fêtes
Les trouble-fêtes
À nos corps défendant
Défendant
On s’agite échoués sur le bitume
Nos corps à l’épreuve du vide
Nos vies rêvées dérangent
Déclenchent
Des scènes de liesses
On joue les trouble-fêtes
Les trouble-fêtes
À nos corps défendant
Défendant...